L’épisode Gisborne désormais clos, nous entamerons notre descente vers Wellington, avec toutefois quelques étapes sur la côte. Nous débuterons notamment par un second passage à Napier, où nous louerons des vélos une journée et découvrirons cette fois-ci les vignobles qui entourent la ville. Nous serons cependant horrifiés en constatant l’exponentielle démultiplication des touristes et backpackers alors présents, ce qui n’était pas le cas lors de notre premier passage 2 mois plus tôt ! La guerre donc pour trouver un emplacement légal et y passer la nuit, ainsi nous ne resterons pas longtemps et poursuivrons notre descente vers le Sud.

Un premier stop à la plage de Waimarama pour jouer dans les vagues, se dorer un peu la pilule et passer la nuit, puis nous entamerons une fastidieuse traversée des terres depuis Masterton par une gravel road infinie jusqu’à Castlepoint. Nous y découvrirons alors le plus photogénique des phares, bordé de plages aux vagues tumultueuses où s’épanouissent des phoques par dizaines.

Le jour suivant nous tirerons jusqu’au cape Palliser, l’extrémité Sud de l’île du Nord avec son accès au phare par les escaliers les plus raides que nous ayons jamais connu, mais offrant une fois de plus un panorama à couper le souffle sur cette partie de l’île qui donne véritablement un sentiment de bout du monde. Quelques selfies plus tard, nous ferons un crochet par les Putangirua Pinnacles, lieu de tournage d’une fameuse scène du Seigneur des Anneaux, où trois téméraires de la communauté cherchent à rallier une armée de morts-vivants. Mais je n’en dirai pas plus, évitant ainsi quelque spoil pour les plus pauvres cinématographiquement parlant..

Et enfin nous arrivons à Wellington !

Nous découvrons ainsi cette ville où nous pensions initialement nous installer 3 semaines après notre arrivée en NZ (mais non..). On nous avait prévenu, il y a du vent.. On nous avait pas menti :-) Nombreuses sont les caricatures représentant les habitants de cette ville en combat perpétuel contre les bourrasques glaciales qui viennent de l’océan, et le jour de l’an restera à jamais gravé dans nos mémoires comme le jour où il était difficile de rester sur le trottoir tant nous étions malmenés par cette force invisible !

La Cuba Street sera notre point de repère dans cette ville, nous la parcourrons de long en large, profitant ainsi de la vie qu’elle a à offrir, tant au niveau des spectacles de rue que des bars et restaurants qui la bordent.

Inévitable, le Te Papa Museum, le plus grand musée du pays, gratuit qui plus est, qui relate l’histoire du pays, et ce de l’arrivée des premiers maoris jusqu’à la participation des Néo-Zélandais aux conflits mondiaux qui déchirèrent l’Europe au 20ème siècle. Mais pas seulement, l’évolution géologique de l’île ainsi que sa faune et sa flore font partie intégrante du tsunami d’informations (le terme est peut-être mal choisi..) que l’on peu récolter en parcourant les salles de cet immense édifice, dont le tour des expositions prendrait alors plusieurs jours.

Nous nous rendrons aussi au War Memorial Museum, où le réalisateur kiwi Sir Peter Jackson (lui-même) propose une reconstitution à l’échelle 1/1 des décors de la première guerre mondiale. Il est alors « amusant » de se promener dans une ruelle parisienne au milieu des clichés de boulangeries et autres raffineries de fromage.. Mais l’exposition est splendide, et les mises en scènes sont à couper le souffle !

Nous passerons le 31 en compagnie de quelques français que nous rencontrons sur place, apprécierons par ailleurs un splendide feu d’artifice sur le champ de Mars, et festoierons sur un « roof-top » (« sur les toits ») à mon plus grand bonheur. J’adore les roof-top :-)

Pas de passage à Wellington sans une étape obligatoire au Cable Car, le funiculaire de de ville qui vous mène aux jardins botaniques apprécier un peu de nature bienvenue dans cette environnement citadin.

Après 5 jours dans la capitale du pays, nous embarquerons le 4 au matin pour l’île du Sud..